Lundi 7 février SiemReap - Battambang Cambodge

Lundi 7 février Siem Reap - Battambang
Lever à cinq heures pour un départ devant l'hôtel prévu à six heures.
Nous sommes en bas à six heures.
Certains clients partent, en courant,,,,,,, vers leur tuc tuc,pour aller assister au lever du soleil sur Angkor Vat. Ce temple est entouré d'eau il permet des reflets extraordinaires au lever et coucher du soleil.
Nous, nous attendons patiemment notre "van", le bar de l'hôtel ouvre ses portes et nous permet un vrai petit déjeuner.
A sept heures, une heure après le rendez vous nous téléphonons: " c'est Normal! Il arrive dans dix minutes" réponds l'hôtesse.
Le van arrive, il reste nos deux places, nous repartons, puis nous arrêtons de nouveau pour de nouveaux passagers, nous refusons de prendre des gens et des sacs sur les genoux, ils affrètent, mécontents, un tuc tuc pour nous suivre avec trois clients.
Nous allons vers le lac pour prendre le bateau qui, bien sur, ne ressemble pas à la pub mais on s'y attendait un peu.
Départ à huit heures quinze soit plus d'une heure de retard.
Nous sommes une vingtaine d'occidentaux et deux ou trois locaux.
Une heure de traversée du lac sans intérêt.
Le lac de Tonlé Sap est immense, il est le réservoir en eau douce du Cambodge. A la saison sèche, il se vide progressivement vers le Mékong par un chenal de vingt kilomètres et avec les pluies, le Mékong, par le même chenal et dans un courant inverse va le réalimenter.
La surface du lac est multipliée par quatre ou cinq.(100kmsur20) Ce lac est une des plus grandes réserve de poissons d'eau douce du monde.
Nous pénétrons ensuite dans les "terres", toute la population habite au bord de l'eau dans des bateaux.
L'activité de cette zone est la pêche, l'agriculture est impossible car la surface du lac augmentant elle sera sous plusieurs mètres d'eau pendant de longs mois.
Le jacinthes d'eau ont envahie les berges.
Plus nous avançons, plus les gens paraissent pauvres.
L'eau est toujours terreuse.
Trois heures de promenade dans la zone des pêches, tous les types de pêches: au filet en bateau ou avec un épervier individuel, avec de grandes structures en bambou faisant balancier et qui permettent de relever de grands filets, avec tous les types de nasses,,,les grands les petits, des coopératives...tout le monde pêche.
Toujours pas de possibilités d'agriculture.
Nous nous arrêtons dans un semblant de restaurant et toilettes peu sophistiquées: une cabane posée sur l'eau et un trou dans des planches il est hors de question, pour nous, de manger là, nous nous contenterons de biscuits secs.
Nous repartons, la rivière se resserre, le batelier a de plus en plus de difficultés, le niveau de l'eau est trop bas. La rivière fait des méandres de plus en plus serrés qui, avec un long boat rendent les virages encore plus difficiles. Il faut deux manœuvres pour chaque virage et des marches arrières. Toutes ces manœuvres dans un bruit assourdissant, le moteur étant toujours au maximum. Nous craignons de plus en plus l'obligation de descendre pour alléger le bateau et remonter ensuite. Les abords argileux et terreux ne semblent pas du tout accueillants.
Nous sommes à la limite de la bonne période pour faire ce parcours: dans un mois il sera impossible et dans quelques jours, le bateau devra s'arrêter plus bas.
La pauvreté est de plus en plus évidente, le niveau de l'eau ne permet même plus la pêche et toujours pas les cultures.
Après une heure de manœuvres incessantes, nous arrivons sur une zone plus large et plus profonde. L'activité principale est l'agriculture, la population est moins pauvre.
Cependant,le niveau de l'eau est tellement bas que nous ne voyons pas les cultures et travaux des champs sur les berges. Cette partie du voyage est, pour nous, sans grand intérêt, il nous tarde d'arriver.
Puis la population se densifie, les déchets plastique aussi, nous approchons d'une grande ville.
Arrivée après huit heures de bateau.
Un van de l'hôtel nous attend.
Renseignements à l'hôtel sur les activités proposées aux alentours.
Aménagement, tour de ville repas moyen à l'hôtel.