Mardi 15 février Île Phu Docq

Mardi 15 février 2011 Île Phu Docq
Petit déjeuner sur la plage.
Nous nous sentons en prisons dans ce lieu, heureusement, nous avons loué des motos pour nous échapper.
Direction le sud.
Nous retrouvons les pêcheurs, leurs bateaux, leurs villages, les petits ports à chaque rivière ou improvisés sur les plages.
Les femmes réparent les filets, font sécher les poissons sur de grandes bâches.
Les bateaux sont très colorés.
De grosses structures à vis ressemblant à nos anciens pressoirs à vendanges semblent être encore utilisées pour extraire de la mer les filets des pêches communautaires; l'ensemble du village participe à cette mise en eau puis à l'extraction du file, cela permettra de nourrir les habitants, les surplus seront vendus pour la communauté.
Nous arrivons à trouver des chemins hors des grandes migrations touristiques, nous retrouvons des villageois souriants et polis.
Certaines criques sont très belles et vont devenir des lieux de grand tourisme. Nous faisons des kilomètres de plages désertes.
Notre objectif est d'aller au sus est de l'île visiter un ressort réputé, signalé par tous les guides mais où la réservation est impossible, c'est toujours plein ou les interlocuteurs ne parlent pas Anglais.
Nous trouvons après soixante kilomètres de motos, et après avoir traversé une grande ville portuaire sans intérêt touristique.
Le ressort est au milieu d'une baie elle est plus petite et plus ouverte que St. Jean de Luz mais à la différence du Pays Basque, les maisons sont remplacées par les cocotiers.
Peu de monde sur la plage qui fait deux kilomètres sauf une petite concentration d' une trentaine de personnes, au centre devant les bungalows et le restaurant.
Nous demandons et espérons trouver des places d'ici un ou deux jours. Nous aimerions bien finir notre périple Sud Vietnam ici.
Nous déjeunons sur la plage, c'est bon et copieux, on comprends mieux les difficultés de réservation pour ceux qui n'ont pas réservé.
Départ vers le centre Est de l'île pour voir un grand port de pêcheurs. La route est en chantier, elle est difficile, nous croisons des camions peu respectueux des motos et scooters.
Notre village de pêcheur est un petit port dans une grande baie très peu profonde. Les habitants vont à leur bateau à pied avec de l'eau jusqu'à mi cuisses. Les vagues brisent en ligne sur toute l'entrée de la baie, on dirait une barrière de corail. Une jetée deus de deux cents mètres amène aux brisants donc aux eaux profondes. Un ferry déverse ses passagers provoquant un aller retour de motos sur la jetée de deux mètres de large. Je prends deux photos et fait demi tour.
Nous retournons vers notre hôtel et voulons nous baigner avant. Trouvons une belle plage. Engageons nos motos dans un semblant de chemin. Le chemin devient de plus en plus sablonneux et nous tombons tous les deux: moi à gauche, Nathalie à droite. Deux jurons, deux éclats de rire, nous n'avons rien, les motos pas plus.
Nous nous baignons ou plutôt nous trempons, nous sommes au milieu de superbes méduses bleus!
Retour à l'hôtel et baignade devant l'hôtel.
Nathalie téléphone au ressort du sud, deux places sont libres demain, nous avons de la chance.
Nous avons rendez vous avec nos deux Praguois Gabriella et Otto en principe au bar de leur hôtel. Rendez vous presque manqué, ils sont au restaurant du notre. Passons une superbe soirée très bien arrosée.
La chute de Nathalie a laissé quelques traces sur une cheville de Nathalie, aspirine plus pommade Faget vont effacer quelques douleurs. Souhaitons que la nuit se charge d'effacer les autres.