Vendredi 25 février - Halong

Vendredi 25 février Hanoï - Halong
C'est une journée de transition de Hanoï vers la baie d' Halong, ces journées réservent toujours plein d'inatendus et de surprises; elles sont généralement éprouvantes.
Petit déjeuner sans problème à l'hôtel, nous devons partir à dix heures dans le Van réservé par l'hôtel.
Mauvaise surprise, le van réservé par l'hôtel est deux fois plus petit que celui de l'aller. C'est une voiture particulière. Grosse colère de Nathalie, rien n'y fait ils ne veulent pas changer. Nous avons déjà payé le service et n'avons aucun moyen d'action, ils le savent. Nous arrivons à charger tous les bagages et nous serrons à trois derrière, Jacques et ses grandes jambes est devant.
Nous traversons pendant 150 kilomètres une plaine. La route est entourée exclusivement de rizières. C'est la période de la préparation de la terre et des plantations. Les agriculteurs sont plus ou moins motorisés, il reste encore des buffles.
Beaucoup de monde dans les champs surtout pour planter les jeunes pousses de riz.
Nous sommes un peu serrés mais la route est large et de bonne qualité. Ils sont plus prudents que dans d'autres pays comme l'Inde. Le seul gros problème est le Klaxon, pour doubler, pour croiser, pour,,,,toujours les Klaxons.
Après deux heures de route notre chauffeur propose un arrêt pipi. Arrêt devant un très gros immeuble hangar c'est une structure de vente, ils vendent de tout: sculptures,babioles,vêtements,jeux,tableaux...un vrai piège à touristes. Nous regardons cinq minutes et sommes prêts à partir, le chauffeur n'est pas encore revenu. Nous marchons à l'extérieur en admiration devant les sculptures de jardin, certaines sont énormes, éléphants, fontaines,,,. Le chauffeur n'est toujours pas là. Nous continuons à regarder en façade en nous demandant à qui ils peuvent vendre tout cela. Toujours pas de chauffeur. On commence les recherches, pas de voiture en vue le long du hall ( cent mètres de long). L'entrée du parking est gérée par un gardien, notre voiture n'est pas sortie, nos bagages ne sont pas perdus. On s'informe, on ne comprends rien, certains disent de regarder à l'intérieur, d'autres de faire le tour du hall. On contourne et on trouve à l'arrière du bâtiment, d'autres toilettes bien sur mais aussi un espace réservé aux chauffeurs pour boire et manger gratuitement.! Toujours pas de chauffeur quand même, la pression monte d'un cran, nous nous sommes faits encore grugés par une organisation ou le chauffeur doit s'arrêter dans de tels magasins et permettre la vente aux touristes.Le malheureux, si il veut continuer à avoir ce type de courses doit le faire. Nous demandons notre chauffeur, il fini par apparaitre, tout content. C'est trop j'explose, je l'insulte en Français, en Anglais, en Indonésien, en Colère,!
Il ne nous a rien dit, abandonné et, pendant ce temps a fait tranquillement son repas. Il me faut une heure pour m'en remettre, le temps d'arriver à Halong.
La baie, comme souvent est dans les brumes.
Nous cherchons et trouvons notre Hotel peu cher et bien sur peu confortable.
Retour avec un autre taxi, vers la zone d'embarquement des bateaux de la baie. Il y a des centaines de bateaux et bizarrement, peu de démarcheurs.
Le deuxième est le bon, nous cherchons un bateau pour nous quatre avec uniquement deux cabines. Nous voulons visiter le bateau avant de nous engager. Il cherche et trouve une navette pour aller sur le bateau. Nous visitons, apprécions et nous engageons pour demain onze heures.
Retour à l'hôtel, la cata, un car de jeunes Vietnamiens est en train d'aménager dans un vacarme extraordinaire. La nuit sera chaude et animée.
Wifi ne fonctionne que dans le couloir ou trois étages au dessus.
Nous sortons dîner.
Retour à l'hôtel, les jeunes Vietnamiens, comme tous les jeunes, font un bruit d'enfer, ils dînent, boivent, portent des toasts.
Nous en profitons pour organiser et réserver la suite du voyage sur Internet, nous nous sommes tous les quatre installés au cinquième étage et attendons que les jeunes se calment.
Ils se calment en effet vers onze heures du soir.
Nous nous couchons et,,,,,,à deux heures du matin, nouveau vacarme, ils repartent tous: les portes claquent, les bagages sautent les escaliers, ils hurlent d'un étage à l'autre pendant une demi heure. Puis tout redevient calme, nous pouvons nous rendormir.


Envoyé du Viet Nam