Dimanche 6 mars Coco Loco

Dimanche 6 mars Coco Loco
Nous sommes au petit déjeuner à huit heures pour partir à neuf heures. Nous partons une demi heure après avec le capitaine et un équipier, la cuisinière et l'hôtesse qui parle bien Anglais.
Le bateau est plein de victuailles.
Première halte sur un haut-fond, nous restons une heure mais tout est brulé par les acides ou cyanure ou cassé par les explosifs. Les explosifs permettent une pêche rapide mais détruisent tout vie aux alentours. C'est interdit mais pas ou peu contrôlé par manque de moyens. La pêche chimique permet d'attraper les poissons vivants pour alimenter les aquariums et les amateurs de poissons vivants tels les Japonais et les Chinois. L'une et l'autre de ces pêches détruisent faune et flore pour au moins quinze ans. Les pêcheurs locaux n'ont pas trop le choix, c'est aujourd'hui qu'ils doivent nourrir leurs familles. La sauvegarde, à long terme, de l'outil de production passe après la survie. L'activité touristique friande des zones de snorkeling en bon état ne fait pas vivre ces pêcheurs qui sont généralement trop éloignés des zones touristiques pour en profiter.
La mer est lisse, il fait beau, il n'y a pas de vent. L
Nous allons sur une autre île quasi déserte ayant de petits refuges pour manger à l'ombre. Pendant la préparation du repas nous faisons, à pieds, le tour de l'île. Elle fait deux cents mètres sur deux cents.
Elle est à vendre!
Nous avons la cuisinière de Coco Loco, tout est donc très bon.
Petit repos puis départ vers un banc de sable perdu au milieu de la mer: la baignade est bonne mais pas le snorkeling.
Le Capitaine nous propose un autre site. Il est très intéressant, très poissonneux mais il y a beaucoup de courant. On ne peut y rester longtemps.
Nous retournons vers notre île de Coco Loco. Jacques et moi nous nous faisons déposer deux cents mètres devant nos bungalows pendant que le bateau rentre avec Nathalie, Hélène et l'équipage.
Nous restons encore une heure dans l'eau et voyons encore de nouveaux coraux et nouveaux poissons, certains assez gros de plus de cinquante centimètres.
Retour à 17 heures au bungalow, nous sommes tous fatigués.
Le ressort se remplit de touristes de toutes les nationalités.
Lectures Dîner Dodo

Envoyé des Philippines